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Chapitre I : Les premiers pas dans la fange.Un millier d'années ont noirci son coeur et corrompu son âme à jamais. Nénharma Finduilas, dans sa première jeunesse, alors qu'elle
était encore élève des traditions démonistes
haut-elfe, avait très rapidement réalisé qu'elle
arriverait bien plus rapidement à ses fins en abandonnant ces stupides
idéaux que sont l'honnêteté, la droiteur et la justice. Pendant les quelques années de sa formation auprès des
anciens haut-elfes, elle avait déjà réussi à
manipuler quelques-uns de ses condisciples, et notamment, elle avait amené
un jeune garçon, qui était épris d'elle, à
mentir et voler pour son plaisir. Ses maîtres s'alarmèrent de cette cruauté naissante
et tentèrent de faire plier cette rebelle aux hautes traditions. Arrivée au seuil de l'âge adulte et aux termes de ses apprentissages,
Nénharma dévelloppa un sentiment d'une extrême et
terrifiante faim... Voyant se profiler les limites des arcanes démonistes qu'on lui
avait enseignée, Nénharma se mit à rechercher d'autres
traces, d'autres pistes de puissance absolue. Elle fouilla les textes
sacrés qui relataient les épisodes de la première
guerre contre la Légion Ardente et se mit en chasse des indices.. Nénharma commenca le sombre travail d'invocation des premières
puissances démoniaques qu'elle rencontra au long de sa vie. Devant un tel présent, Nénharma n'hésita qu'un seul soir. Le lendemain, elle accorda au démon le prix qu'il exigeait. Depuis ce soir, gravé à jamais en sa mémoire, plus aucune retenue dans l'art sombre de faire souffrir ne s'interposa plus jamais entre elle et les buts qu'elle s'était fixés. Dés le lendemain, elle éprouva son nouveau talent sur un
tout jeune elfe qu'elle croisa dans les forêts. Elle forca ce pauvre
petit être à s'immoler, lui faisant croire qu'il en sortirai
grandi, plus fort et plus vaillant.
Chapitre II : Orgies et possessionsÁ l'aube de l'âge adulte, Nénharma Finduilas était devenue une démoniste influente, capable d'invoquer des démons moyens, de concevoir filtres puissants et charmes envoûtants, capable d'insuffler dans des esprits faibles des idées et quelques volontés. Pour asseoir encore plus avant sa puissance, elle a réuni plusieurs
de ses suivants en une tour sombre, reculée des grandes cités
elfes. La plupart de ses suivants, haut-elfes pour la majorité d'entre-eux, étaient complétement subjugés par l'aura de Nénharma, se libérant de leur volonté, abdiquant leur vie à celle de leur maîtresse... En souvenir de la nuit atroce où elle reçut son savoir
obscur, elle s'adonnait de plus en plus à une luxure sans pareille,
de laquelle elle tirait la souffrance de ceux qui y prenaient part malgré
eux. Et Nénharma en jouissait à chauqe instant... Ce fût ce moment précis qui précipita son avenir
plus vite qu'elle ne l'avait prévu... Le soir même, Nénharma Finduilas, laissant aux idiots le soin de prétendre défendre la tour contre les assaillants elfes, disparût de la surface de la terre. Jamais plus son nom ne fût prononcé depuis ce jour.
Chapitre III : Un nouveau départ.Il y de nombreuses années, avant la deuxième invasion de la Légion Ardente, on vît une superbe humaine, dont le regard noir où brûlait une lueur quelque peu maléfique, se rendre à Stormwind et acheter une maison dans le quartier de la cathédrale.. Plusieurs maçons et charpentiers qui furent engagés pour
des travaux tenus secrets dans cette demeure furent retrouvés quelques
jours plus tard, égorgés, le corps sans vie flottant dans
les canaux. Cette superbe personne, dont l'apparence ne laissait que peu de gens indifférents, se plaisait à mener vie calme et sûrement chaste car on ne la vît que très peu de fois parcourir les rues. Cependant, dans sa nouvelle demeure, Nénharma, qui dorénavant
sous les traits d'une humaine, et se faisait appeler maintenant Syliène,a
fin d'éviter de rendre publique sa nature, n'avait pas un seul
instant déposé sa quête de puissance. Elle n'avait pas perdu son temps, arrangeant les caves de la maison en salles rituelles, en cellules isolées, en salles de tortures, bref, tout ce qui lui fallait pour continuer en secret ses sombres travaux. Elle se rendait également souvant à la bibliothèque royale, laquelle regorgeait de textes sur les origines des démons car les humains, sans peu de cervelles, ne croyaient pas en ce caractère défendu que les elfes annotent la matière démonique. Elle y puisait sans vergogne connaissances, indices, pistes... Alors qu'elle parcourait un livre ancien, écrit moitié
en Sildarin, moitié en runes, qui évoquait la possible existence
d'un pouvoir vampire, avalant les âmes de ses victimes pour en gorger
le détenteur que sa soif se ralluma d'une flamme nouvelle. Cette seule piste, unique par sa précision, et vaine par sa simplicité, aiguisa la vanité de Syliène jusqu'à faire rougeoyer son âme de désir. Elle remonta lentement la piste, recherchant toute trace, tout indice..
Chapitre IV : La chasse.Syliène avait invité dans différents lieux secrets
des réprésentants des peuples qui parcouraient la surface
du monde... Elle y insufflait en leur esprits, une nouvelle chasse. Une traque des enfants d'Ishara! Qu'ils soient à l'écoute, qu'ils scrutent l'horizon, et surtout qu'ils rapportent tout indice pouvant de près ou de loin se rapporter à cette légende dont elle était maintenant plus que persuadée de la véracité. Elle attendit longtemps ainsi, tissant son réseau, mêlant les sangs pour étendre son influence douteuse... Il y a trente années de cela, un orc, à la tête d'un
petit groupe de guerriers, que Syliène avait un par un mêlé
à sa volonté, lui remis un message succint, indicant qu'une
descendance avait été nommée et pistée. Syliène lanca immédiatement ce renseignement à tous ses indicateurs, à tous ses rabatteurs, à ses tueurs de l'ombre, cachés dans les villages, les auberges, parcourant les routes du monde entier, tous à l'affût de leur proie maintenant découverte.. Ce fût une immense chasse de par les forêts, les plaines et les montagnes.
Chapitre V : SangA bout de souffle, Itarillë fuyait à toutes jambes. A quelques kilomètres de là, les treize orcs formaient
une meute rugissante! La rage qui grandissait dans leur veines les menaient
de plus en plus vite vers leur proies. La piste d'Itarillë avait été sentie. Ingwë sentait la peur qui commencait à lui tenir les entrailles.
Il ne voulait pas qu sa femme s'en rende compte et lui ordonna de ne pas
se retourner, de concentrer ses forces sur sa fuite. Le plus féroce des treize Orcs, un dénommé Drog'gorm, dont Syliène avait assouvi les derniers fantasmes pour s'assurer de sa totale obéissance, lanca un cri d'une fureur inouïe lorsque les deux fuyards furent en vue devant eux. Les Orcs laissèrent alors leur rage les envahir complétement, et devinrent les plus terribles machines à tuer qu'Azeroth aie jamais connu. Ingwë, en entendant le cri qui sonnait leur glas, lancat presque le couffin à sa femme, lui ordonnant de ne se retourner à aucun prix, de courir sans fin, de ne jamais plus s'arrêter! Il lui hurlait de s'enfuir dans un sanglot étouffé. Il savait au plus profond de lui qu'il voyait sa femme pour la dernière fois, et que, la mort dans l'âme, il garderait à tout jamais la vue de son amour qui devait fuir devant lui... Itarillë, en entendant la voix terrible de son mari, acceuillit son enfant qui hurlait de peur. Les larmes aux yeux, elle savit au plus profond de son coeur que son mari venait de décider de se sacrifier pour lui permettre de fuir cette folie. Elle ne le regarda pas, ne pouvant supporter la dernière image de son amour abandonné à la fureur de ces Orcs sauvages. Syliène, en entendant son coeur bondir dans sa poitrine à l'idée de bientôt posséder ce pouvoir qu'elle convoitait, senti une vague de désir noir et immense la gagner. L'horizon dans les yeux de Drog'gorm vira au rouge tellement la fureur lui empoisonnait les sens. Il sentait l'odeur de l'homme à pleines narines. Son bras, rendu fou par la haine, sagitait dans tout les sens, portant sa hache à férir de mortelles arabesques dans les airs. Il se rapprochait d'Ingwë, suivi par ses douzes frères d'armes, tous aussi fureux que lui. Lorsqu'il senti leur haleines fétides dans sa nuque, Ingwë décida d'affronter son destin. Il arrêta sa course au sommet d'un monticule et dégaina son épée. Il attendit le choc avec un calme que seule sa fin justifiait. Les Orcs, à la vue de ce simple obstacle, déchainairent toute leur colère sur l'homme, faible rempart pour sa dulcinée. Seul face à ces monstres, Ingwë ne pût rien faire. son corps explosa sous le choc. Les Orcs abattirent tous en même temps leur haches sur lui, lui fracassant les os, lui déchirant les chairs, lui ouvrant les entrailles dans des hurlements sauvages et animaux. Itarillë sût à cet instant précis que Ingwë
n'était plus. Elle n'avait pas beucoup de temps...
Chapitre VI : FrustrationLorsqu'on lui apporta le corps inanimé d'Itarillë, mais sans
l'épée, Syliène entra dans une fureur terrifiante. Seule Itarillë, inconsciente, fût épargnée de cette folie destructrice. Syliène mis trois décades à se calmer.. Syliène isola Itarillë dans la cellule la plus noire. Les années passèrent, Itarillë devint une âme morte, elle ne sentait plus les souffrans que lui infligeait Syliène par vengeance. Elle n'éprouvait plus aucune sensation. Rien ne la touchait plus désormais. Pendant 16 années, Syliène se vengea de la moindre contrariété
sur le corps d'Itarillë. Elle la considéra comme un objet
de chair, qu'elle pouvait faire souffrir à volonté, selon
ses moindres désirs. |