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Histoire de Tyranael
Prologue
Ecrit retrouvé récemment par la ligue des explorateurs
dans une grotte isolée du pic de Stonetalon attribué à
une elfe inconnue
Difficile de commencer à écrire, surtout pour moi n’ayant
que rarement l’occasion de tenir une plume.
Difficile de parler de soi, surtout quand cela s’adresse à
nul autre que soi même.
Difficile de débuter l’histoire d’une vie, surtout
quand celle-ci a débuté il y a prêt de 7000 ans. Une
éternité à vue d’humain.
Cela me fait rire, cette éternité disparue, que je pleure
chaque nuit.
Cette éternité que je hais chaque jour.
Tourbillon incessant de désespoir me conduisant là, dans
cette grotte, contrainte d’écrire pour essayer de retrouver
un semblant d’esprit.
J’ai vécue bien des changements et des bouleversements de
l’histoire. Chacun d’eux a un peu plus assombrie mon âme.
Les quelques rares moments de bonheurs ont tous laissé mon cœur
en milles morceaux.
Il me faut redresser et recoller maintenant chaque fragment de ma vie.
Premier âge
Aelleria !!
Aelleria prêtresse d’Elune !!
Aelleria ma sœur, mon amie, ma mère !!!
Aelleria ma douleur !!
Aelleria, c’est ton nom qui le premier me revient en mémoire
ainsi que la douleur qui me tiraille le ventre.
Il ne se passe pas un jour sans que ton souvenir vienne me hanter.
Je t’ai perdu il y a si longtemps…………………………………………..
Je donnerai tout ce que j’ai pour me retrouver à tes cotés,
innocente et pure, ……….fraîchement née.
Toi la première qui t’intéressa à moi, jeune
enfant jouant avec les dryades incapable de la moindre tâche sans
provoquer une catastrophe. Si tu savais comme je n’ai pas changé
en tant de temps !
Toi qui me parla comme à une autre et qui m’accueillis sous
ton épaule protectrice.
Tu me parlas de la première invasion de la légion ardente,
des bien nées, de la reine Azshara. Comme j’aurais voulu
avoir la présence d’esprit de t’éloigner de
ces frères attirés par la magie. Mais je ne pouvais que
t’écouter religieusement, pleurant auprès de toi ton
amour perdu.
Je me souviens de ton visage calme quand tu reviens de ta rencontre avec
Furion. Je tremblais comme un feuille quand tu me présenta à
ta sœur A’moora. Tu revins vers moi en me m’annonçant
que j’étais acceptée au service de la prêtresse,
je ne peu que pleurer malgré le grand honneur que tu me faisais.
Je savais depuis longtemps que tu allais me quitter pour retrouver ceux
qui avaient été bannis dans l’espoir d’y retrouver
ton amour. Je me rappelle t’avoir supplié à genoux
de m’accepter dans ton voyage et de ton visage souriant me promettant
d’être très vite de retour. Jamais je ne te revis mais
ton visage hante depuis 7000 ans tous mes rêves.
Je me montrerai digne de toi m’étais-je promis ce jour là.
Je me rend compte aujourd’hui combien j’ai failli dans ma
tache, mais peut être n’est il pas trop tard ……………………………………………………
Note de la ligue des explorateurs :
Ce fragment du journal fut très difficile à traduire, le
manuscrit semblant avoir été mouillé, sans doute
par la pluie ou l’humidité de la grotte
Errance
Ton départ brisa quelque chose au fond de moi. Je perdis ce jour-là
mon sourire pour ne jamais vraiment le retrouver……………………………………………………………
je me ment à moi même………………………………………………………..
mais je ne peu encore penser à lui……………………………………………………………………………..
il faudra bien pourtant que je le combatte à nouveau…………………………………………
il est encore trop tôt.
Je n’étais pourtant pas malheureuse. A’moora s’occupait
bien de moi et travailler auprès d’elle me procurait une
immense fierté. Oh ! rien de bien important, je ne pouvais prétendre
à guérir ou soigner, mais j’étais passée
maître dans l’art de récolter des herbes…………………….
Je me rends compte aujourd’hui combien j’ai changé,
j’aurai bien du mal à différencier une ronce d’une
rose.
La vie s’écoulait paisiblement mais cela ne me convenait
pas et on me retrouvait souvent en train de me quereller avec les jeunes
druides crachant leur venin sur les « bien nés ». J’ai
toujours eu le don de me faire des amis, encore aujourd’hui ces
vilaines manières ne me sont pas passées, je suis trop impulsive
!
A’moora se rendait bien compte de mon désarroi essayant du
mieux qu’elle pouvait de m’occuper en me faisant apprendre
le langage ancien qui me fascinait tant.
Puis vint l’exil des druides dans le rêve d’émeraudes
et Nordrassil déjà fort peu animé tomba alors dans
un sommeil qui semblait sans fin. C’est à ce moment là
que Tyrande décida la création des sentinelles, chargées
de protéger les druides dans leur repos. Chacun rêvait d’être
accepté dans ce corps d’élite et chacun voulait prouver
à Tyrande ses qualités. Je ne pouvais prétendre à
cela, déjà bien heureuse de travailler pour une prêtresse
d’Elune.
Je me souviendrais de ce doux matin où A’moora vint me trouver
dans mon lit de mousse pour m’apprendre la nouvelle. Deux apprenties
sentinelles avaient pour mission d’en apprendre plus des bien nés
exilés et de rapporter le fruit de leurs recherches, A’moora
avait soumit l’idée a Tyrande de les faire accompagner d’une
apprentie prêtresse pour qu’Elune ne les quitte pas dans cette
entreprise risquée.
Risquée………… j’en sourie aujourd’hui
, ce n’est pas vers une entreprise risquée que nous nous
engagions mais vers la mort. Je ne doit la vie sauve qu’à
ma couardise laissant mourir mes compagnons……………….mais
il est encore trop tôt…………. J’avais
presque oublié ces deux sentinelles, personne ne sait que je suis
responsable de leur mort…………… demain……..demain
je lutterai contre leur souvenir…… demain je me libérerai
de leur fantôme…… du moins je l’espère……..
……………………………………………………
Note de la ligue des explorateurs :
Ce fragment bien qu’en bien meilleur état que le précèdent
comportait de nombreux blanc comme si l’auteur avait fait de longues
pauses pour le rédiger. Nous avons retranscrit ces blancs par des
…..
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